
Détail du portail occidental : voussures en arc brisé et frise-chapiteau sculptée.
Un édifice simple mais de qualité
De style
gothique, et pourvu d’une toiture en ardoises, cette chapelle a été érigée en
grès de Grammont et en grès local dit
brasier. Sur le plan architectural, il s’agit d’un édifice à plan simple, constitué d’une nef à deux travées, de deux chapelles latérales formant un faux transept et d’un chevet à cinq pans auquel est accolée une petite sacristie. Doté sans doute à la fin du 19e siècle d’une tribune en bois, l’édifice était autrefois surmonté d’un clocher-mur, arasé à une date inconnue.
Voûtée d’ogives, la chapelle Saint-Libéral présente quelques éléments de décoration.
Ses clés de voûte tout d’abord : si trois portaient autrefois les armes de la Ville de Brive accompagnées de fleurs de lys et une autre, les armes de la famille de Salès, un agneau mystique et un IHS (monogramme du Christ) avec une fleur de lys peuvent toujours être admirés.
Ses corbeaux, ensuite, ont été ornés pour certains de masques humains.
Les belles baies à lancettes et remplages qui éclairent l’édifice, par ailleurs, ont été dotées à la fin du 19e siècle d’un ensemble de verrières réalisées par le maître-verrier toulousain Gesta.
Le portail occidental par lequel pénètrent les visiteurs, enfin, a lui aussi fait l’objet d’un soin particulier, comme le montrent notamment ses frises sculptées. Traité à la manière limousine, il présente dans les ressauts de ses arcs brisés des tores correspondant dans les ébrasements à des colonnettes de même diamètre.