Les CP de l’école Jules Vallès
ont appréhendé la technique du dripping -de l'anglais to drip, « laisser goutter »- qui consiste à faire des superpositions de plusieurs couleurs d’un même spectre sur une surface. La composition finale, non préméditée, est le reflet de l’impulsion corporelle des enfants. Elle témoigne également de leur intuition, de leur déplacement mais aussi du comportement de la peinture, métamorphosée par les coulures qui s’opèrent.
Les CE2 de l’école Henri Gérard
ont fait tourner des billes et balles diverses -encrées ou peintes- à l’intérieur d’un tamis en bois pour découvrir que leur geste était générateur de formes ! Les enfants étaient ainsi invités à manipuler ces plateaux en bois pour créer des mouvements dont la feuille a retenu les empreintes.
Les CE2 de Louis Pons
Pour expérimenter la déformation d’une forme par le mouvement,
les CE2 de l’école Louis Pons, guidés par la céramiste Aurore Baleton, ont créé des sculptures déformées à partir de terres de couleurs différentes. Après avoir façonné des cylindres, chaque enfant devait les lâcher au sol ce qui entraînait des déformations dues au « jeté », au mouvement. La disposition des terres cuites vient accentuer l’effet de mouvement au sein de l’exposition.
Les CE2-CM1 de l’école Jules Romains
se sont concentrés sur l’encre épaisse et le rhénalon (plastique tendre) pour créer des formes mouvementées qui sont ensuite sorties à la presse. Leurs tourbillons, tempêtes et nuages dans le vent, etc. sont présentés sur du papier gravure.
Enfin, les 2nd option Arts plastiques du lycée d’Arsonval
ont pu travailler avec le photographe Arnaud Maitrepierre et choisir d’expérimenter « le flou de mouvement » ou « le mouvement figé » sur photographie argentique à l’aide d’un Rolleiflex.